créativité

La Créativité pour Philippe

« La créativité, c’est être positif, c’est avoir un cerveau qui est orienté solutions. C’est la flexibilité, c’est oser accepter de lâcher prise et s’adapter au groupe, aux personnes. C’est un ensemble de techniques qui rendent les gens plus créatif, avoir plus d’idées. »

La créativité est une posture, un état d’esprit. C’est un travail de réflexion. Savoir se présenter autrement.

« Même quand il n’y a plus de solutions, il y en a encore. »

intuition

L’intuition pour Philippe

« C’est la projection. »

« C’est le feeling, c’est l’instinct (on sait en quelques secondes). »

« C’est quand on arrête de réfléchir. »

« On fait baisser la pression, le stress. »

« C’est un apprentissage, une confiance. »

clé créativité

Les Clés créatives de Philippe

Décrire et écrire son « soi » du futur.

Ecrire régulièrement.

Technique des groupes nominaux : ça permet de trouver plusieurs solutions.

Être clair mentalement.

Echanger avec des personnes pour avoir des nouvelles idées.

« Explique-moi comment tu peux faire mieux, autrement ?

« La flexibilité et le défi, c’est la clé. »

« Raison + émotion + intuition »

Philippe a eu beaucoup d’expériences professionnelles différentes. Il a ainsi changé de postes tous les 4 ans en moyenne. La gestion de projet, ça lui parle, il en connaît un rayon… D’ailleurs, il a décidé de combiner toutes ses expériences afin de les mettre au service des autres : il est devenu coach en décision. Il accompagne les gens à « décider juste« .

Philippe Carpentier : raison + émotions + intuition

« Ce qui compte ce n’est pas ce qui t’arrive, c’est ce que tu fais de ce qui t’arrive. »

Philippe Carpentier

Peux-tu te présenter Philippe ?

Philippe Carpentier : J’ai fait une formation gestion de projet. A l’époque les gens ne voyaient pas bien ce que c’était. Toute ma carrière j’ai fait de la gestion de projets.

J’ai travaillé, avec mon équipe, pour que Soissons devienne la capitale mondiale du logiciel libre. Mon partenaire de l’époque est depuis devenu maire de la ville de Soissons et le parc technologique s’est d’ailleurs énormément développé.

J’ai changé de poste tous les 4-5 ans : c’était comme des cycles. Mais je suis resté en contact avec les personnes que je voulais garder, grâce aux réseaux.

J’ai ensuite travaillé dans l’Yonne dans une CCI (Chambre de Commerce et d’Industries). C’était un contexte difficile. Il y avait beaucoup de frustration. On a changé la logique pour passer en mode « client », en mode « amélioration continue ». On a également mis en place une  démarche prospective pour tout le territoire : toutes les structures se sont rassemblées avec un avenir commun.

Ensuite j’ai eu le plaisir de travailler en tant que directeur dans une CCI dans la région des hauts de France. C’était un contexte plus facile. Mais ça s’est vite régionalisé, c’était plutôt une technocratie.

J’ai co-créé avec une collègue le blog 16h44, sur le management autrement, pour le plaisir. J’ai également commencé à créer deciderjuste.com. C’est ce que j’ai fait toute ma vie, décider juste. J’ai également fait une formation dans le domaine de la préparation mentale, du coaching et du management. Elle regroupe des entrepreneurs et des sportifs de haut niveau. J’ai donc pu me nourrir pendant 1 an de ces personnes et notamment de mon ami Denis Troch avec son slogan « devenez champion de votre propre monde ! »

Je me suis alors dit que j’aimerais coacher des gens. Mais je ne voulais pas être un coach supplémentaire . Je me suis dit il fallait vraiment que j’apporte quelque chose en plus. Je savais que ça allait être dans le domaine de la décision.

Ce qui m’intéresse via mes formations, mes coachings, mes conférences, ce n’est pas d’expliquer la théorie. C’est juste que tu arrives avec quelque chose d’ambitieux, de douloureux… on en parle, et en repartant, tu te dis « bah en fait c’était facile ! ». Faire en sorte que prendre une décision, ce soit bien entendu important d’avoir une réflexion, et aussi de savoir comment on décide et d’apprendre à le faire pour être en confiance.

Je suis aussi en train de co-écrire un livre. C’est un travail écrit pour aller beaucoup plus loin dans ta réflexion.

Oui, l’écriture c’est important ! Là, tu écris, mais avant tu écrivais ou c’est quelque chose de nouveau pour toi ?

Philippe Carpentier : Je n’ai jamais édité. Mais avec le blog 16h44.com, j’écris régulièrement. Ca demande une réelle réflexion sur la façon d’écrire et la manière retranscrire une interview au plus proche de ce que la personne voulait partager. Ma fille relie derrière moi afin de me faire un retour clair et que l’article soit top.

Sur Linkedin j’ai écrit quelques articles également, dont un sur le burnout : « décider de ne pas s’épuiser ».

Pour être au top de la performance, c’est d’échanger avec des gens avec et de garder les précieux outils qu’ils te partagent.

Ce serait quoi pour toi la créativité ?

Philippe Carpentier : C’est être positif, c’est avoir un cerveau qui est orienté solutions. Tu sais qu’il y a une solution possible quelque part. Qui pense qu’il ne faut pas être créatif ? Quand je veux expliquer la vision de la créativité à un public, je leur demande : explique-moi comment tu peux faire mieux, autrement ?

Je prends également des exemples très simples de petits exercices de créativité. Ca me permet de leur montrer que, même quand il n’y a plus de solutions, il y en a encore…

S’autoriser à savoir qu’il y a une solution quelque part même si on est conscient qu’on ne sait pas forcément encore ce que c’est. Parfois demander simplement à d’autres personnes.

Pour toi la créativité, c’est comme un muscle ?

Philippe Carpentier : Pour moi, avant d’être un muscle, c’est des techniques qui rendent les gens plus créatifs, d’avoir plus d’idées. Avant tout, pour moi, c’est pas un muscle, c’est une posture, un état d’esprit. Ca commence par là.

Est-ce que tu as des outils que tu utilises toi justement ?

Philippe Carpentier : Oui, par exemple, tu as la technique des groupes nominaux (technique directive) :

1. Tu poses une question très précise. Exemple : trouvez-moi toutes les façons de nettoyer cette table de façon plus efficace. »

2. Tu vérifies que les gens ont compris la question.

3. Pendant 10 minutes, feuille blanche, ils trouvent 1, 2 voire 3 idées. Et souvent ils s’arrêtent au bout d’1 minute. Mais il faut continuer à chercher… Comme ça, ils se dépassent.

Autre exercice : Se projeter dans 5 ans et raconter comment est vie. Ca permet de développer l’intuition et se visualiser dans le futur.

Autre exercice : « Imagine si…« 

Possibilité d’ateliers de groupes pour que chacun se transporte.

C’est quoi pour toi l’intuition ?

Philippe Carpentier : Ma méthode « décider juste » est basée sur la raison (réfléchir un peu et faire redescendre la pression), les émotions (c’est souvent ce qui vient perturber de façon irrationnelle comme les expériences…), et l’intuition (c’est tout ce qui est projection, feeling, quand tu arrêtes de réfléchir).

Pourquoi crois-tu que les gens n’osent pas écouter leur intuition ?

Philippe Carpentier : Déjà, si on ne t’a jamais appris… Tu crois que tu ne sais pas faire, que tu n’es pas intuitif. C’est donc un apprentissage, une confiance. On nous a jamais dit à l’école « si tu penses que c’est 12, mets 12″… Non, c’est 12,4, mais tu as mis 12,1, c’est 0 !

Après il y a aussi l’intime conviction : juste au moment où tu as tout validé (raison, émotion, intuition), il faut répondre à la question : « Comment tu te sens, là, maintenant que tu as pris la décision ? »

Est-ce que pour toi on tue la créativité à l’école ?

Philippe Carpentier : Je pense qu’il y a encore beaucoup de ça. Mais ça évolue. Les émotions, ce n’est toujours pas vraiment quelque chose qu’on nous apprend… Maintenant il y a des bouquins pour les enfants qui expliquent très bien les émotions, heureusement !

J’ai l’occasion de donner des cours aussi. Quand tu veux faire une nouvelle pédagogie, il faut accepter de lâcher prise, parce que tu es seul devant un groupe, il faut comprendre ce qu’ils attendent de la pédagogie. Il faut rester flexible et oser, d’accepter que ton cours va être nul… Il faut vraiment lâcher prise.

Dans ta boîte actuelle, tu es tout seul ? Tu démarches tes clients ?

Philippe Carpentier : Même si mon activité est récente, j’ai la chance d’avoir rapidement eu des premiers clients qui me font confiance pour les accompagner dans leur décision. Les cours et les séminaires que je dispense sont aussi une belle occasion d’échanger avec plein de personnes différentes. Comme je suis assez ouvert, ça me permet de m’améliorer constamment.

J’ai des idées quand j’échange avec d’autres personnes. Par exemple, c’est en discutant avec quelqu’un que j’ai eu l’idée de créer une sorte de casse-tête à offrir quand je coache quelqu’un. Ca permet d’avoir constamment un objet dans ton champ de vision et de te rappeler comment bien prendre une décision.

La bienveillance et le défi, c’est la clé.

Quels sont les 3 livres qui t’inspirent le plus ?

Philippe Carpentier :

1. « Tu vas aimer être freelance : 33 règles d’or pour réussir en solo » de Johann Ouaki.

2. « Boostez votre équipe avec les métaphores du sport » de Nicolas Dugay, pour faire des discours impactants.

3. « Le petit Prince » de Antoine de Saint Exupéry.

Quelle est la personne qui t’inspire le plus ?

Philippe Carpentier : Le conférencier Philippe Gabilliet.

Est-ce que tu as une citation qui te vient en tête ?

Philippe Carpentier : « Ce qui compte ce n’est pas ce qui t’arrive, c’est ce que tu fais de ce qui t’arrive. »

Si je te donne les 4 premières lettres de créativité, C-R-E-A, quel mot tu as envie de mettre instantanément pour chacune des lettres ?

Philippe Carpentier :

  • C – Conviction
  • R – Réactif
  • E – Energie
  • A – Artiste
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Aurélie
Aurélie

Génératrice de créativité, je suis persuadée que celle-ci permet de développer son plein potentiel et ainsi vivre pleinement avec sa nature profonde !

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